De retour sur les rivières comtoises

Bonjour à tous,

 

Profitant de quelques jours de congés, je suis retourné pêcher en Franche Comté. Les températures caniculaires et l’état de plus en plus catastrophique des rivières comtoises me laissaient imaginer le pire mais j’éprouvais tout de même le besoin d’aller retrouver les belles zébrées!

Le niveau des rivières au plus bas, une température de l’eau élevée et un soleil de plomb, bref toutes les conditions qui nécessitent une pêche très fines dans les zones fraiches et oxygénées.

Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai surtout pêcher tôt le matin.

Ma première reprise de contact a été sur le Dessoubre. Arrivé sur un secteur aval à 06h30, à peine sorti de la voiture je repère une très belle truite de plus de 50 cm qui rode sur la bordure. je m’empresse de m’équiper, je noue une pointe en 10/100 (grosse erreur…) , une toute petite nymphe et au premier lancer la truite se saisi de la nymphe! S’en suit un super combat, je suis fier et surpris d’arriver à ne pas casser sur ce poisson si beau et si massif, manque de bol pour moi elle se décroche juste au bord de l’épuisette…

Dans les deux heures qui suivent je vais faire un véritable festival de décrochages et de casses, de quoi me mettre une grosse pression!

 

Après 6 poissons loupés et décrochés d’affilé je parviens enfin à mettre la première truite à l’épuisette, ouf!

 

 

L’occasion aussi de prendre un beau chevesne sur une nymphe de surface à distance:

 

 

 

S’en suit jusqu’à 15h, la prise de nombreuses truites de belle taille avec des nymphes très légères:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une truite à la robe extraordinaire prise dans une fosse à l’ombre:

 

 

Une des très rare mouche observée durant la journée:

 

 

Concernant les truites, je suis très content de cette journée, preuve que ces poissons continuent de lutter pour leur survie dans un milieu de plus en plus détérioré, même si la densité de truites n’a rien à voir avec ce qu’elle devrait être dans des milieux aussi riches ça fait toujours plaisir de croiser et de prendre quelques truites. En revanche la situation de la population d’ombres est vraiment désespérée, je n’ai même pas vu 5 poissons sur toute la journée…

Changement de décor pour une journée sur la Loue, une eau plus fraiche quelques insectes dont des grandes perles qui deviennent de plus en plus rarissimes de nos jours et quelques ombres et truites au rendez-vous.

 

Pêche très fine toute la journée, 10/100 et même pour la première fois depuis très longtemps j’ai du utiliser du 9/100 couplé à des micros-nymphes sur H22 pour séduire les ombres les plus récalcitrants.

 

 

 

 

Une belle zébrée :

 

 

Un très bel ombre pris sur une minuscule nymphe en plomb peint:

 

 

 

 

 

Un splendide secteur pour la fin de journée:

 

 

 

Et hélas, quelques intrus (truites atlantiques et hybrides):

 

 

 

 

Pour finir, retour sur un week-end entre amis au bord du Doubs à Goumois.

 

 

L’occasion de prendre un verre et de tester la nouvelle carte du Restaurant du Moulin du Plain, et d’observer des incroyables éclosions de petits sedges!

 

Jugez plutôt la quantité de sedges devant la porte du moulin du plain!

 

 

Le Doubs en aval du barrage du Theusseret:

 

 

 

La partie en amont du Theusseret fait peine à voir, l’eau est opaque et chaude, il semble dure à croire que les salmonidés puissent survivre sur ce secteur…

Le secteur du Refrain, les fonds sont  bien moins colmatés que sur la partie de Goumois mais le niveau est alarmant et l’eau qui devrait être encore très fraiche à cette saison dépasse déjà les 20°C:

 

 

Une des rares truites prises durant le week-end, pour le plus grand bonheur de mon petit « apprenti moucheur » qui a eu l’honneur de goûter au combat avec la première belle zébrée de sa vie:

 

 

 

On poursuit avec son premier ombre, un vrai plaisir de faire découvrir ces beaux poissons à ce futur grand pêcheur!

 

 

 

 

 

Un week-end très agréable entre amis, au bord du Doubs, avec toujours le même bémol, celui de constater que les ombres ont presque complétement disparus du secteur de Goumois et que les fonds sont totalement colmatés sur toutes les zones calmes et exposées au soleil.

 

A bientôt

 

Clément

2 Comments

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  1. Bonjour Clément, je n’arrive pas à faire le lien entre cet article, et celui un mois précédent du 12 mai, qui présentait les rivières comtoises comme une véritable apocalypse. Quelque chose a-t-il changé entre mai et juin 2017 où il semblerait que l’on puisse de nouveau pêcher dans le Dessoubre et la Loue (je ne parle pas du Doubs à Goumois) ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Merci. Frédéric.

    1. Bonjour,

      L’apocalypse que je décrivais en Mai était bien réelle, presque tous les ombres du Dessoubre ont disparus.
      Concernant les truites la population est bien en dessous de ce qu’elle devrait être mais il en reste encore quelques unes, qu’il faut absolument relâcher si on souhaites que la souche perdure.
      Pour faire simple, à ce jour la problématique d’épandage et de déversement dans les nappes phréatiques et les rivières ce tout ce qui empoisonne les poissons n’a toujours pas été traitée et prise en compte par nos élus. Les rivières continueront donc à être en sursis tant que rien ne sera réellement engagé…

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