Mai et juin restent mes mois préférés pour la pêche et pour passer du temps dehors. À cette période, la nature est en pleine effervescence, et se lever tôt offre presque toujours la chance de croiser des animaux.
En Franche-Comté, le mois de mai marque aussi l’arrivée des deux grandes éphémères qui mettent en activité les belles truites : les ecdyos et les mouches de mai.
C’est une pêche en sèche particulièrement passionnante, où l’on peut vivre de très belles sessions et parfois tenter — ou toucher — de gros poissons en sèche à vue. Parfois à deux mètres du bord en arbalète entre les branches, parfois à longue distance sous les saules de la berge d’en face. Dans tous les cas, il faut souvent monter un nylon un peu costaud : à cette saison, les poissons ont de la ressource et les combats sont toujours intenses.
Ainsi au fil des années je me surprends à pêcher de plus en plus gros. Autrefois je dépassais rarement le 14/100, aujourd’hui je n’hésite plus à mettre du 18/100 voir du 20/100 dans certains cas.
La preuve qu’il ne faut pas hésiter à mettre de grosses imitations!
Et quand toutes les planètes sont alignées, le bon jour, avec les bonne conditions météo cela peut donner des journées de pêche fantastiques.
Ce fut le cas début mai 2025 avec une très grosse activité en surface et de très beaux poissons dehors!
Et la chance au milieu de tous ces beaux poissons de croiser une truite unique avec une robe très claire, quasiment blanche qui gobait à raz de la berge :
