Bonjour à tous,
Un long week-end en Franche-comté, des rivières en crue, un temps frais avec même un retour de la neige, que faire! Restez au chaud en famille à enchainer les repas copieux et se gaver de chocolat, voilà un bon planning! Mais c’est aussi l’occasion de faire une petite balade, surveiller quelques places à morilles et essayer d’en dénicher des nouvelles.
Nous sommes sur un blog de pêche, que vient donc faire un article sur la traque des champignons me direz-vous!
Et bien plus les années passent et plus je me dit que la traque des truites en rivières et des morilles dans les forêts sont semblables en de nombreux points.
La connaissance du milieu, les heures de recherches pour rien, les déceptions, le doute et enfin la joie si intense de trouver sa première morille ou une nouvelle place me rappelle vraiment que j’éprouve les mêmes sensations en traquant les zébrées des rivières Franc-comtoises!
Pour revenir sur la météo des ces derniers jours, je dois dire que j’étais un des rares à souhaiter la pluie, je savais qu’elle ruinerait l’espoir de faire une belle sortie de pêche mais il était vraiment nécessaire qu’il pleuve de manière soutenue pour déclencher une éventuelle première pousse de morilles.
Seul hic, je n’avais pas prévu la chute de température ni même le retour de la neige.
C’est donc sans trop y croire que mon épouse et moi sommes allés dimanche repérer nos quelques places à morilles grises.
Au bout de quelques minutes de recherche dans la forêt, la neige commençait à tomber, la végétation semblait encore complétement endormie. Nous avons vite compris que nous étions encore plus en hiver qu’au printemps et que la pousse n’allait pas encore démarrer tout de suite.
Comme le pêcheur bredouille qui décide de lancer une dernière fois avant de partir, je me suis dis qu’il fallait quand même la peine de tester un autre coin que j’avais repéré depuis quelques temps. Un coin qui sentait bon la morille conique!
Après quelques minutes de voitures, nous voilà arrivés dans un tout autre décor, une forêt de mélange de sapins et d’épicéas sur une terre noire parsemée de roches calcaires de toutes parts.
Profitant d’une belle éclaircie, nous avons longés la lisière sans trop y croire mais avec l’espoir de voir une petite pointe noire dépasser de la végétation. C’est quelques minutes plus tard que mon épouse à trouvé les 5 premières, quelles joie!!
Il semblerait que le travail des taupes ne soit pas indifférent à la pousse:
Deux exemplaires très fraichement sorties:
Contrairement aux idées reçues, le froid et même le gel durant la nuit ne bloque pas la pousse:
Certaines étaient plus difficiles à dénicher:
Nous avons tenter d’en trouver en pleine forêt mais sans succès. Il semblerais qu’il s’agisse des premières, il faudra être un peu patient et laisser faire le soleil pour la pousse des suivantes.
Une seule différence avec la pêche, je ne pratique pas encore le no-kill pour les morilles!
Le soleil est maintenant moins timide et devrait bien réchauffer le sol, la vraie pousse va commencer! Vous ne me croiserez pas au bord d’une rivière ces prochains temps!